Avertissement: ceci est un traduction
non officielle: elle a été faite par moi-même en
collaboration avec l'auteur.
La traduction du ldp est en cours
Salvamiento de particiones Mino Howto
Sauvetage de partitions Mini HOWTO
Jean Daniel Dodin
(Traduction
Claude Micouin)
v3.2, 25-09-2001
Résumé
Ou-ah!
mon disque est vide! Mon Linux est parti! Si vous avez ou craignez
d'avoir un jour un tel problème, lisez ceci...
1
Début
1.1 Qu'y a-t-il dedans?
Ce mini-HOWTO
traite uniquement du problème de la perte de la table des
partitions . Ce peut être quand:
* vous n'avez plus
aucun accès à votre ordinateur, avec le message "no
operating system" (aucun système d'exploitation);
*
vous avez installé un nouveau système (par exemple
Windows) et vous ne voyez plus Linux; et Windows occupe toute la
capacité du disque:
* vous venez de partitionner le
mauvais disque avec fdisk (par exemple à l'occasion du
changement de votre disque dur.
Ici, vous apprendrez que si
vous savez comment bien faire et que vous le faites, Linux ressort
habituellement indemne de ce genre de choses. Windows le peut, mais
c'est plus hasardeux.
Nous verrons d'abord ce que vous pouvez
faire avant le problème pour faciliter la future récupération
et ce que vous devez faire après pour récupérer.
Il y a peu à faire pour empêcher l'effacement d'un
disque; d'habitude ceci est produit par les programmes
d'installations automatiques mal conçus de Windows ou de Linux
ou à la suite d'erreurs de l'utilisateur- rien ne peut être
fait pour éviter ça, sauf faire attention, mais vous
\^{e}tes toujours prudent, n'est-ce pas?
Ce peut être
fait aussi par l'utilisation de MSDOS/Windows fdisk. Évitez-le
autant que possible, mais vous ne pouvez probablement peut-être
pas.
J'ai fait ça plusieurs fois, sur mon ordinateur et
sur les ordinateurs d'autres personnes, et j'ai restauré Linux
la plupart du temps et Windows quelques fois. Je vous souhaite de
réussir!
1.2 Comment bien faire maintenant?
Si
vous n'avez pas encore de problème, si vous lisez ceci par
curiosité ou tout simplement en cherchant de l'information et
que vous \^{e}tes sur un système Linux qui tourne, faites
immédiatement ce qui suit:
* ouvrez un terminal sous
root ou un xterm;
* taper "/sbin/fdisk -l" (la
dernière lettre est le l de Lima). Ensuite, faites fdisk -u
-l
Vous serez gratifié d'une liste de toutes les
partitions courantes sur tous les disques présents sur votre
ordinateur. La deuxième commande donne la liste en secteurs au
lieu de cylindres et ceci est quelques fois nécessaire.
*
Recopiez-la sur une feuille de papier (ou faites "/sbin/fdisk -l
| lpr" et "/sbin/fdisk -u -l | lpr" pour l'imprimer)
et et mettez-le à l'abri pour un usage futur.
Si vous
n'\^{e}tes pas l'administrateur système, vous ne devriez pas
être concerné par le problème et vous pouvez
arr\^{e}ter de lire ceci.
1.3 Avertissement légal
Ce
HOWTO est copyrighté (c) 2000-2001 par Jean-Daniel Dodin. Tous
droits réservés. Vous pouvez en faire (à peu
près) ce que vous voulez, Ça m'est égal.
Assurez-vous seulement de laisser mon nom intact. Je souhaite
simplement qu'il soit utile à toute personne de la communauté
Linux.
En fait, je voudrais utiliser une licence plus standard
du genre LGPL, mais je suis limité par la licence de l'auteur
initial et je ne peux pas le joindre. Si vous le connaissez, lui ou
un moyen de le contacter, faites-le moi savoir.
Je ne peux
être tenu pour responsable d'aucun dommage sur aucun ordinateur
à la suite de la lecture de ce HOWTO par qui que ce soit.
Si
vous provoquez des dégâts, quels qu'ils soient, ce sera
de VOTRE faute, PAS DE LA MIENNE! Soyez prudent en partitionnant des
disques, et ne faites aucune erreur, parce que ce peut être
fatal! Sauvegardez toutes vos données importantes et vérifiez
que tout ce que vous faites est correct! Ce qui est décrit ici
a fonctionné sur mon ordinateur, mais ça peut marcher
ou ne pas marcher sur votre ordinateur. Bien que ça devrait
fonctionner pour tout le monde, je ne peux rien garantir. Ceci est le
dernier avertissement que vous recevrez: SAUVEGARDEZ VOS DONNÉES
IMPORTANTES! Ou en résumé: Vous l'utilisez à vos
risques et périls!
1.4 Qu'est-ce que je dois bien
connaître maintenant?
Vous devez savoir qu'en cas de
n'importe quel problème majeur avec votre disque dur, vous
devez arr\^{e}ter de l'utiliser en mode écriture, au moins
pendant le temps nécessaire pour comprendre ce qui se passe.
L'information qui 'y trouve est très volatile...
Si
jamais, un matin, au réveil, votre ordinateur dit "can't
load, no system installed" (je ne peux pas démarrer, pas
de système installé), vous ne devez pas réinstaller
tout le truc.
Si vous avez Windows installé, je ne peux
pas vous promettre que vous récupérerez toutes vos
données, mais il est probable que vous pourrez récupérer
tout votre paquet Linux, pourvu qu'il ne se trouve pas trop
profondément bas dans la structure du disque. Ceci parce que
quelques virus Windows effacent le tout premier cylindre du disque,
quel que soit ce qui s'y trouve. Cependant, je n'ai jamais
expérimenté de tels virus et je ne peux en parler avec
certitude. Tentez la récupération, de toute
façon.
Vous devez aussi savoir que je vous donne toutes
ces informations pour cela. Ni moi, ni aucune autre personne, sauf
vous, ne peut être tenu responsable d'aucun problème que
vos données pourraient subir lors de l'utilisation de cette
info. Il y a beaucoup trop de systèmes différents dans
le monde pour que quelqu'un soit capable de promettre quoi que ce
soit. Je peux seulement vous souhaiter bonne chance et espérer
que, comme moi, vous aurez la satisfaction de récupérer
vos données.
2 Infos techniques
2.1 Disques
Un
disque dur est composé de secteurs numérotés de
0 jusqu'au maximum.
dmesg donne, par exemple:
hdb:
ST34321A, 4103MB w/128kB Cache, CHS=523/255/63
CHS veut dire
Cylindres, Heads (T\^{e}tes), Secteurs.
523*255*63=8401995
secteurs de 512 octets, d'où les 4103 Mo. Ceci est uniquement
un plan logique, ce n'est pas nécessairement ce qui est écrit
sur le couvercle du disque (sauf pour la taille totale).
La
vraie dimension des secteurs ne présente pas d'intérêt
pour nous étant donné que nous ne voulons rien
modifier, mais restaurer un état antérieur. Pour nous,
la dimension par défaut donné par fdisk est
correcte.
La taille vue par le système est directement
dépendante du travail du BIOS (c'est à dire le Système
Basique d'Entrée/Sortie- la ROM du PC). Le type de disque dur
indiqué dans le BIOS est essentiel. Sur un disque neuf, il
vaut mieux utiliser la détection automatique de disque dur du
BIOS et répondre "oui". Cependant, une quelconque
modification à ce niveau peut détruire toute les
données du disque, alors ne jouez pas avec ça sans une
raison essentielle.
C'est probablement ce que votre disque
utilise, alors ne soyez pas effrayé.
2.2
Partitions
Les disques sont maintenant énormes, 40 Go
ne sont pas rares, alors ce n'est pas vraiment pratique d'avoir tout
le "truc" entassé dans une seule partie. Seul
Windows fait ainsi, et si vous utilisez Linux, c'est peut-être
parce que vous savez à quel point le premier est
inefficace.
Ainsi, un disque dur est habituellement coupés
en quelques morceaux appelés "partitions" (voir le
"HOWTO Partition" pour les détails; lire aussi
/usr/share/doc/package/util/README.fdisk)
Jetons un coup
d'oeil à l'impression (partielle) de mon fdisk-l
personnel:
Disk /dev/hdb: 255 heads, 63 sectors, 523 cylinders
(Disque /dev/hdb: 255 tetes, 63 secteurs, 523 cylindres)
Units
= cylinders of 16065 * 512 bytes (Unités= cylindres de 16065 *
512 octets)
Device Boot Start End Blocks Id System
(Périphérique Amorçage Début Fin Blocs Id
Système)
/dev/hdb1 1 153 1228941 83 Linux
/dev/hdb2
154 166 104422+ 82 Linux swap (Linux échange)
/dev/hdb3
* 167 291 1004062+ 83 Linux
/dev/hdb4 295 523 1839442+ 5
Extended (Étendue)
/dev/hdb5 295 422 1028128+ 83 Linux
/dev/hdb6 423 523 811251 6 FAT16
Voilà mon
second disque dur, destiné aux expériences et aux
essais (le premier est trop simple pour être
intéressant).
/dev/hdb est mon second disque ide
(esclave sur la première interface),
/dev/hdb1 est la
première partition primaire, en partant du premier (1) bloc
jusqu'au bloc 153.
Il peut y avoir quatre partitions
primaires. Si vous en voulez plus de 4, l'une d'elle doit être
une "étendue" (pas nécessairement la
quatrième) et toutes les autres partitions sont appelées
"logiques" et sont situées à l'intérieur
de la partition étendue. Remarquez que la partition numéro
5 et la partition numéro 4 ont le même début. La
numéro cinq est logique, la numéro 4 est étendue.
Les logiques débutent toujours à 5, même s'il n'y
en a pas 4 de primaires.
Voilà le listage de fdisk -u
-l d'un autre disque:
Disque /dev/hda : 240 têtes, 63
secteurs, 2584
cylindres Unités = secteurs sur 1 * 512
octets
Périphérique Amorce Début Fin
Blocs Id Système
/dev/hda1 * 63 10357199 5178568+ c
Win95 FAT32 (LBA)
/dev/hda2 15452640 39070079 11808720 83
Linux
/dev/hda3 10357200 15150239 2396520 f Win95 Etdue (LBA)
/dev/hda4 15150240 15452639 151200 84 Lecteur C: caché
OS/2
/dev/hda5 10357263 10463039 52888+ 83 Linux
/dev/hda6
10463103 10780559 158728+ 82 Echange Linux
/dev/hda7 10780623
15150239 2184808+ 6 FAT16
Les entrées de la table de
partitions ne suivent pas l'ordre du disque.
2.3 Pourquoi y
a-t-il un problème?
Le problème est que tous les
systèmes d'exploitation installés doivent partager les
disques et, comme au démarrage, le BIOS peut seulement lire le
premier, il doit y avoir ce qu'on appelle une "table des
partitions" au tout début de ce disque. Cette partition
est située dans le Secteur d'Amorçage Maître
(Master Boot Record -MBR) c\^{o}te à c\^{o}te avec le chargeur
de démarrage (boot loader).
N'importe quel mauvais
emploi du MBR par n'importe quel OS cause des problèmes. En
essayant d'installer n'importe quel système, répondre
"oui" à une question du genre "partitionnement
automatique" risque d'amener des ennuis... C'est
particulièrement vrai avec Windows, surtout avec une
installation d'un Windows adapté pour des marques
particulières de PC (quand aucun vrai cd de Windows n'est
fourni, comme avec beaucoup de portables). Mais c'est aussi vrai avec
les nouveaux programmes "malins" (pas si malins!)
d'installation de Linux fournis dans quelques distributions
récentes.
3 Résoudre le problème
S'il
vous plait, prenez garde! Suivre les explications données ici
vous amènera à revenir à un système
antérieur, en perdant entièrement celui que vous venez
d'installer, s'il y en a un! Vous devez choisir...
3.1 Le cas
le plus simple
Tout est simple si vous avez à portée
de la main:
* une disque (disquette ou CD) capable de démarrer
un Linux autonome avec un fdisk disponible -la plupart des disques de
secours de n'importe quelle distribution peuvent faire ça.
*
une feuille de papier avec les impressions du fdisk -l et du fdisk -u
-l.
C'est suffisant pour
1. démarrer Linux ;
2.
démarrer fdisk /dev/hda (ou autre nom en fonction du disque à
sauver);
3. Utiliser fdisk pour effacer (option d) toutes les
partitions existantes sur le disque endommagé;
4.
utiliser fdisk pour créer toutes les partitions primaire (1-4)
notées sur le papier;
5. leur affecter le type
approprié (option t) : 82 est pour Linux swap, 83 pour Linux
principal (L vous donne la liste), 5 est du type étendu et
doit être fait avant de créer des partitions logiques, c
est pour Windows Fat 32 et f pour Windows étendue alors que 6
est pour Windows Fat 16.
6. créer des partition
logiques.
Sur mon installation SuSe et à chaque fois
que j'ai eu à le faire pour d'autres personnes, ça a
donné de bons résultats.
Cependant, on m'a dit
que certains fdisk peuvent couper des partitions sur la base de
secteurs et non de cylindres. D'où la sortie papier du fdisk
-u -l .
Pour utiliser la liste du fdisk -u -l, on doit
démarrer fdisk -u . D'après moi, l'utilisation des
secteurs comme limite est une très mauvaise idée, mais
elle peut avoir une réelle utilité dont je ne suis pas
au courant. Le problème est que avec les cylindres comme
limites, il est très facile de deviner même si vous
n'avez pas de sortie papier. Avec les secteurs, il y a beaucoup plus
à deviner...
fdisk est un petit programme très
malin.
Il y a beaucoup d'autres sortes de fdisk, mais je
préfère toujours la version de base (je parle de celui
de Linux, bien sur, pas des autres...).
(NdT: j'ai essayé
le fdisk de Windows 3.1: il ne permet rien de tout ça: juste
une perte de données.)
Soyez bien conscient que fdisk
n'écrit rien sur le disque tant que vous n'avez pas tapé
w et fait Entrée. Si vous craignez avoir fait une erreur,
tapez q (quitter) or Ctrl C (^C) pour quitter sans risque.
Quand
la nouvelle table des partitions est écrite, démarrez
votre Linux. Il se peut que vous ne puissiez pas faire ça
comme d'habitude: lilo peut aussi avoir été endommagé
et vous aurez besoin d'un disquette de boot ou de démarrer
depuis un CD (choisir l'option "booting the installed partition"
-"démarrer la partition installée").
Si
vous avez l'habitude de démarrer avec lilo, dès que
vous être logé en root, tapez "lilo" et faites
"Entrée" pour réinstaller votre chargeur de
démarrage préféré.
Votre Linux
devrait être là: testez-le. Essayez aussi de démarrer
Windows si c'est possible. Si vous ne pouvez pas, il y a une (très
petite) chance de pouvoir lire vos données depuis Linux,
peut-être avec une lecture brute secteur par secteur. Si vous
pouvez identifier le secteur de disque où sont vos données,
utiliser dd permet de les copier sur un fichier. Ceci est sage pour
du texte seulement. Cette récupération n'est PAS dans
le cadre de ce mini-HOWTO.
3.2 Un cas pas aussi simple
3.2.1
À la main
C'est quand la solution précédente
ne peut pas être appliquée, faute de sortie papier de
fdisk ou si ça ne marche pas parce qu'elle n'est pas à
jour.
D'abord, soyez conscient que tant que vous n'écrivez
pas sur le disque (sauf avec fdisk), vous ne pouvez pas effacer vos
données, donc vous pouvez faire un essai bloc par bloc. Ce que
vous devez connaitre, c'est le début de la partition pour la
démarrer. Si, disons, 153 ne convient pas, essayez 154, et
ainsi de suite.
Ça peut être fastidieux, mais si
vous vous rappelez approximativement la taille de la partition Linux,
il y a une chance de réussir.
3.2.2 Infos données
par Linux et autres astuces
Noyau
Si vous venez de
détruire votre table des partition, mais que vous n'avez pas
redémarré Linux, ne redémarrez PAS! Vous pouvez
encore extraire les informations sur les partitions chargées
dans le noyau.
cat /proc/partitions donne
major minor
#blocks name
3
0 19535040 hda
3
1 2096451 hda1
3
2 4980150 hda2
3
3 1 hda3
<----- ceci indique une partition étendue
3 5 4980118 hda5
3 6 4972086
hda6
hdparm
hdparm -g /dev/hda1
/dev/hda1:
geometry = 2432/255/63, sectors = 4192902,
start = 63 (géométrie; secteurs; début)
Vous
aurez besoin de faire un peu de conversions d'unités.
"#blocks" ont habituellement une taille de 1Ko. "Sectors"
sont des secteurs du disque, souvent de 512 octets. Mais d'habitude
les outils de partitionnement de disque travaillent avec des
cylindres comme unité (ici 255*63=16065 secteurs). En
utilisant cette information, vous pouvez construire une nouvelle
table des partitions.
Je connais le début de la
partition, mais pas la fin.
Si vous connaissez le début
d'une partition Linux, mais pas la fin, vous pouvez encore la monter,
et en apprendre sur sa structure. Positionnez correctement le début
de la table des partitions, et placer la fin sur quelque chose de
très grand. Voyez si vous avez bien deviné
avec:
e2fsck -n /dev/hd??
Vous pouvez m\^{e}me monter
la partition et en vérifier la dimension:
mount -r
/dev/hd?? /mnt
df -T
Tout ceci ne vous dira pas
directement où commence la partition suivante, à cause
de problèmes d'arrondis. Mais ça peut vous aider à
vous en rapprocher. Assurez-vous d'utiliser les options "-n"
et "-r" pour mettre le système en lecture
seulement!!!
D'autres endroits où les informations sur
les partitions sont conservées
Certaines distributions
enregistrent les informations sur les partitions dans un fichier.
Bien s\^{u}r, vous ne pourrez probablement pas accéder à
ce fichier quand vous voudrez. Mais à tout hasard:
SuSE:
/var/lib/YaST/install.inf
(si vous vous en connaissez
d'autres, s'il vous plait mailez au mainteneur de ce document)
3.2.3
gpart
Mais il y a un meilleur moyen si vous pouvez encore
avoir accès au net ou si vous avez "gpart" sous la
main. gpart est disponible dans la plupart des distribution, par
freshmeat.net or directement sur
[http://www.stud.uni-hannover.de/user/76201/gpart/||http://www.stud.uni-hannover.de/user/76201/gpart].
"gpart
- guess PC-type hard disk partitions, " (devine les partitions
type PC du disque dur) est la première ligne de la page de
manuel de gpart (man gpart).
"gpart essaye de deviner
quelles partitions sont sur un disque dur. Si la table des partitions
primaires a été perdue, écrasée ou
détruite, les partitions existent encore mais le système
d'exploitation ne peut pas y accéder." C'est exactement
ce qu'il nous faut.
gpart est un très bon outil.
Le
problème est le suivant: le premier bloc de n'importe quelle
partition est marqué. Mais il n'est jamais "dé-marqué"
s'il n'est pas écrasé.. Ainsi, de nombreux "premiers
blocs de partitions" sont toujours existants sur un vieux disque
et gpart essaye de faire de son mieux pour deviner quel est le bon.
En fait, ce n'est pas trop difficile d'essayer, rien n'est écrit
sur le disque par gpart.
Voilà le résultat de
gpart sur le disque hdb qui a été vu
précédemment:
root@charles:/home/jdd > gpart
/dev/hdb
Begin scan...
Possible partition(Linux ext2),
size(1200Mb), offset(0Mb)
Possible partition(Windows NTFS),
size(1200Mb), offset(1200Mb)
Possible partition(Linux ext2),
size(1004Mb), offset(2402Mb)
Possible partition(Windows
NTFS), size(1600Mb), offset(4102Mb)
End scan.
Checking
partitions...
* Warning: partition(OS/2 HPFS, NTFS, QNX or
Advanced UNIX) ends beyond disk end .
Partition(Linux ext2
filesystem): primary
Partition(OS/2 HPFS, NTFS, QNX or
Advanced UNIX): primary
Partition(Linux ext2 filesystem):
primary
Partition(OS/2 HPFS, NTFS, QNX or Advanced UNIX):
invalid primary
Ok.
Guessed primary partition
table:
Primary partition(1)
type: 131(0x83)(Linux ext2
filesystem)
size: 1200mb #s(2457880) s(63-2457942)
chs:
(0/1/1)-(152/254/61)d (0/1/1)-(152/254/61)r
Primary
partition(2)
type: 007(0x07)(OS/2 HPFS, NTFS, QNX or Advanced
UNIX)
size: 1200mb #s(2457880) s(2457944-4915823)
chs:
(152/254/63)-(305/253/60)d (152/254/63)-(305/253/60)r
Primary
partition(3)
type: 131(0x83)(Linux ext2 filesystem)
size:
1004mb #s(2056256) s(4919781-6976036)
chs:
(306/61/49)-(434/60/47)d (306/61/49)-(434/60/47)r
Primary
partition(4)
type: 000(0x00)(unused) size: 0mb #s(0) s(0-0)
chs: (0/0/0)-(0/0/0)d (0/0/0)-(0/0/0)r
Comme vous le voyez,
une partition primaire peut \^{e}tre récupéré,
pour les étendues, ce n'est pas encore fait.
Des
partitions Dos sont libellées "Windows NTFS" parce
qu'elles ont été crées lors d'une tentative
d'installation de Windows 2000 (une très horrible
expérience!). "L'invalide" est, en fait, la
partition étendue.
Avec ceci, on peut utiliser fdisk et
tenter de re-créer la table des partitions (rappelez-vous,
c'est sans risque étant donné que l'originale est déjà
perdue).
gpart est mis à jour à une fréquence
hebdomadaire:-) et ainsi de nouvelles versions peuvent être
encore plus puissantes que celle que je connais.
Récupérer
des partitions à l'intérieur d'une partition
étendue
Les informations sur les partitions étendues
sont dispersées sur le disque, pas stockées avec les
partitions primaires. Pour les récupérer, cela demande
souvent plus de travail. La méthode est:
1. Rechercher
le début de la première partition (en utilisant
l'option gpart -k );
2. Créer une entrée de
partition primaire temporaire avec le vrai emplacement de début
et un faux emplacement de fin (ceci peut vous amener à effacer
une partition primaire si elle n'est pas valide- c'est sans risque si
vous ne ré-utilisez pas les secteurs de la partition
effacée);
3. Utilisez "e2fsck -n", "mount
-r", et "df" pour déterminer le bon endroit de
fin. Notez cette valeur (attention: lisez la man page de chaque
programme mentionnée, et utilisez l'option lecture-seulement,
vous ne voulez surement pas écrire sur votre disque avant que
toutes les partitions ne soient au bon endroit);
4. Répétez
cette méthode pour chaque partition à récuperer;
5.
Construire une nouvelle table des partitions correcte.
Si
votre disque dur comporte des erreurs
Si votre disque dur
comporte des erreurs, vous risquez d'avoir de réelles
difficultés pour monter, vérifier ou utiliser des
données (les erreurs de lecture du disque se mettent en
travers). Gpart peut m\^{e}me ne pas le trouver. Mais si vous
connaissez le début de la partition, vous pouvez facilement
copier les données dans un fichier temporaire stocké
sur un disque différent. Les secteurs avec des erreurs de
lecture seront généralement remis à zéro
avec cette méthode:
* Copier les données de la
partition dans un fichier. Vous devez connaitre le bloc du début
de la partition;
dd if=/dev/hd?? of=/tmp/recover_hd?? bs=512
skip=XXXX count=YYY
XXX est le secteur de début et YYY
le nombre de secteurs (peut être deviné).
*
Monter le fichier comme un système de fichier loop (en
boucle).
mount -r -t ext2 -o loop /tmp/recover_hd??
/mnt/recover
3.3 Le cas du "riche"
Partition
Magic est un produit commercial, pas tellement bon marché
étant donné le peu d'utilité qu'on peut en avoir
(environ une centaine de dollars en France), mais avec une très
grande réputation qui l'accompagne. Quoiqu'il en soit, je ne
l'ai jamais utilisé et je ne vais pas le juger. On le dit
capable de faire n'importe quoi avec des partitions, y compris les
restaurer.
Le mini HOWTO Sauvetage de Partitions original de
Ralf (partition-rescue mini HOWTO) était essentiellement basé
sur l'utilisation de Partition Magic, donc je présume que
c'est une très bonne solution si vous avez des donnée
précieuses sur votre partition Linux et de faibles aptitudes
sur Linux. Quoi qu'il en soit, il y a maintenant des versions très
récentes de Partition Magic et je pense qu'il vaut mieux pour
vous que vous lisiez le manuel.
4 Références
4.1
Auteurs
L'auteur de ce HOWTO est Jean-Daniel Dodin. Je peux
être joint à
[mailto:jdanield@dodin.net||jdanield@dodin.net] ou à
[mailto:jdanield@linux-france.org||jdanield@linux-france.org].
Mon
site Web est à http://www.dodin.net. Les pages Linux, qui ont
le plus d'intérêt pour vous peuvent être trouvées
à www.linux-france.org/article/jdanield.
Je veux
remercier Rolf Klausen ( E-mail -qui ne répond pas-:
rolfk@romsdal.vgs.no http://www2.romsdal.vgs.no/~rolfk/) qui a écrit
le précédent mini HOWTO Sauvetage de partitions même
si je l'ai ré-écrit presque entièrement, il a eu
la bonne idée le premier. En 2000, il ne répond plus à
son e-mail. Si quelqu'un sait comment le contacter, merci de me le
faire savoir.
Tous les autres membres de la communauté
Linux et tous ceux qui soutiennent Linux et qui écrivent de la
documentation et des programmes pour Linux et tous les auteurs du LDP
et pratiquement n'importe quelle personne impliqué dans
n'importe quoi qui a un rapport avec Linux. En particulier Linus B.
Torvalds -c'est Le Roi!!!
Je veux aussi remercier Michail
Brzitwa <mb@ichabod.han.de> d'avoir écrit !
Bryce
Nesbitt <bryce at obviously dot com> a fait un très bon
travail, "Linux own info" est de lui, de m\^{e}me que
quelques améliorations mineures.
4.2 Dernière
version
La dernière version de ce mini-HOWTO peut être
trouvée sur mon site Linux, à
www.linux-france.org/article/jdanield/