Avertissement: ceci est une traduction non officielle : elle a été faite par moi-même en collaboration avec l'auteur.
La traduction du ldp est en cours


Sauvetage de partitions Mini HOWTO


(Écrit en orthographe recommandée. Voir note en bas de page)




Jean Daniel Dodin
(Traduction Claude Micouin)

v3.2, 25-09-2001

Résumé

Ou-ah ! mon disque est vide ! Mon Linux est parti ! Si vous avez (ou craignez d'avoir un jour) un tel problème, lisez ceci...

1 Début

1.1 Qu'y a-t-il dedans ?

Ce mini-HOWTO traite uniquement du problème de la perte de la table des partitions. Ce peut être quand :

* vous n'avez plus aucun accès à votre ordinateur, avec le message "no operating system" (aucun système d'exploitation).

* vous avez installé un nouveau système (par exemple Windows) et vous ne voyez plus Linux ; et Windows occupe toute la capacité du disque.

* vous venez de partitionner le mauvais disque avec fdisk (par exemple à l'occasion du changement de votre disque dur).

Ici, vous apprendrez que si vous savez comment bien faire et que vous le faites, Linux ressort habituellement indemne de ce genre de choses. Windows le peut, mais c'est plus hasardeux.

Nous verrons d'abord ce que vous pouvez faire avant le problème pour faciliter la future récupération et ce que vous devez faire après pour récupérer. Il y a peu à faire pour empêcher l'effacement d'un disque ; d'habitude ceci est produit par les programmes d'installations automatiques mal conçus de Windows ou de Linux ou à la suite d'erreurs de l'utilisateur- rien ne peut être fait pour éviter ça, sauf faire attention, mais vous êtes toujours prudent, n'est-ce pas ?

Ce peut être fait aussi par l'utilisation de MSDOS/Windows fdisk. Évitez-le autant que possible, mais vous ne pouvez probablement peut-être pas.

J'ai fait ça plusieurs fois, sur mon ordinateur et sur les ordinateurs d'autres personnes, et j'ai restauré Linux la plupart du temps et Windows quelques fois. Je vous souhaite de réussir !

1.2 Comment bien faire maintenant ?

Si vous n'avez pas encore de problème, si vous lisez ceci par curiosité ou tout simplement en cherchant de l'information et que vous êtes sur un système Linux qui tourne, faites immédiatement ce qui suit :

* ouvrez un terminal sous root ou un xterm ;

* taper "/sbin/fdisk -l" (la dernière lettre est le l de Lima). Ensuite, faites fdisk -u -l

Vous serez gratifié d'une liste de toutes les partitions courantes sur tous les disques présents sur votre ordinateur. La deuxième commande donne la liste en secteurs au lieu de cylindres et ceci est quelques fois nécessaire.

* Recopiez-la sur une feuille de papier (ou faites "/sbin/fdisk -l | lpr" et "/sbin/fdisk -u -l | lpr" pour l'imprimer) et et mettez-le à l'abri pour un usage futur.

Si vous n'êtes pas l'administrateur-système, vous ne devriez pas être concerné par le problème et vous pouvez arrêter de lire ceci.

1.3 Avertissement légal

Ce HOWTO est copyrighté (c) 2000-2001 par Jean-Daniel Dodin. Tous droits réservés. Vous pouvez en faire (à peu près) ce que vous voulez, ça m'est égal. Assurez-vous seulement de laisser mon nom intact. Je souhaite simplement qu'il soit utile à toute personne de la communauté Linux.

En fait, je voudrais utiliser une licence plus standard du genre LGPL, mais je suis limité par la licence de l'auteur initial et je ne peux pas le joindre. Si vous le connaissez, lui ou un moyen de le contacter, faites-le moi savoir.

Je ne peux être tenu pour responsable d'aucun dommage sur aucun ordinateur à la suite de la lecture de ce HOWTO par qui que ce soit.

Si vous provoquez des dégâts, quels qu'ils soient, ce sera de VOTRE faute, PAS DE LA MIENNE ! Soyez prudent en partitionnant des disques, et ne faites aucune erreur, parce que ce peut être fatal ! Sauvegardez toutes vos données importantes et vérifiez que tout ce que vous faites est correct ! Ce qui est décrit ici a fonctionné sur mon ordinateur, mais ça peut marcher ou ne pas marcher sur votre ordinateur. Bien que ça devrait fonctionner pour tout le monde, je ne peux rien garantir. Ceci est le dernier avertissement que vous recevrez : SAUVEGARDEZ VOS DONNÉES IMPORTANTES ! Ou en résumé : vous l'utilisez à vos risques et périls !

1.4 Qu'est-ce que je dois bien connaitre maintenant ?

Vous devez savoir qu'en cas de n'importe quel problème majeur avec votre disque dur, vous devez arrêter de l'utiliser en mode écriture, au moins pendant le temps nécessaire pour comprendre ce qui se passe. L'information qui s'y trouve est très volatile...

Si jamais, un matin, au réveil, votre ordinateur dit : "can't load, no system installed" (je ne peux pas démarrer, pas de système installé), vous ne devez pas réinstaller tout le truc.

Si vous avez Windows installé, je ne peux pas vous promettre que vous récupérerez toutes vos données, mais il est probable que vous pourrez récupérer tout votre paquet Linux, pourvu qu'il ne se trouve pas trop profondément bas dans la structure du disque. Ceci parce que quelques virus Windows effacent le tout premier cylindre du disque, quel que soit ce qui s'y trouve. Cependant, je n'ai jamais expérimenté de tels virus et je ne peux en parler avec certitude. Tentez la récupération, de toute façon.

Vous devez aussi savoir que je vous donne toutes ces informations pour cela. Ni moi, ni aucune autre personne, sauf vous, ne peut être tenu responsable d'aucun problème que vos données pourraient subir lors de l'utilisation de cette info. Il y a beaucoup trop de systèmes différents dans le monde pour que quelqu'un soit capable de promettre quoi que ce soit. Je peux seulement vous souhaiter bonne chance et espérer que, comme moi, vous aurez la satisfaction de récupérer vos données.

2 Infos techniques

2.1 Disques

Un disque dur est composé de secteurs numérotés de 0 jusqu'au maximum.

dmesg donne, par exemple:

hdb: ST34321A, 4103MB w/128kB Cache, CHS=523/255/63

CHS veut dire Cylindres, Heads (T\^{e}tes), Secteurs.

523*255*63=8401995 secteurs de 512 octets, d'où les 4103 Mo. Ceci est uniquement un plan logique, ce n'est pas nécessairement ce qui est écrit sur le couvercle du disque (sauf pour la taille totale).

La vraie dimension des secteurs ne présente pas d'intérêt pour nous étant donné que nous ne voulons rien modifier, mais restaurer un état antérieur. Pour nous, la dimension par défaut donné par fdisk est correcte.

La taille vue par le système est directement dépendante du travail du BIOS (c'est-à-dire le Système Basique d'Entrée/Sortie- la ROM du PC). Le type de disque dur indiqué dans le BIOS est essentiel. Sur un disque neuf, il vaut mieux utiliser la détection automatique de disque dur du BIOS et répondre "oui". Cependant, une quelconque modification à ce niveau peut détruire toute les données du disque, alors ne jouez pas avec ça sans une raison essentielle.

C'est probablement ce que votre disque utilise, alors ne soyez pas effrayé.

2.2 Partitions

Les disques sont maintenant énormes, 40 Go ne sont pas rares, alors ce n'est pas vraiment pratique d'avoir tout le "truc" entassé dans une seule partie. Seul Windows fait ainsi, et si vous utilisez Linux, c'est peut-être parce que vous savez à quel point le premier est inefficace.

Ainsi, un disque dur est habituellement coupés en quelques morceaux appelés "partitions" (voir le "HOWTO Partition" pour les détails; lire aussi /usr/share/doc/package/util/README.fdisk)

Jetons un coup d'oeil à l'impression (partielle) de mon fdisk-l personnel :

Disk /dev/hdb: 255 heads, 63 sectors, 523 cylinders (Disque /dev/hdb: 255 tetes, 63 secteurs, 523 cylindres)

Units = cylinders of 16065 * 512 bytes (Unités= cylindres de 16065 * 512 octets)

Device Boot Start End Blocks Id System (Périphérique Amorçage Début Fin Blocs Id Système)

/dev/hdb1 1 153 1228941 83 Linux

/dev/hdb2 154 166 104422+ 82 Linux swap (Linux échange)

/dev/hdb3 * 167 291 1004062+ 83 Linux

/dev/hdb4 295 523 1839442+ 5 Extended (Étendue)

/dev/hdb5 295 422 1028128+ 83 Linux

/dev/hdb6 423 523 811251 6 FAT16

Voilà mon second disque dur, destiné aux expériences et aux essais (le premier est trop simple pour être intéressant).

/dev/hdb est mon second disque ide (esclave sur la première interface).

/dev/hdb1 est la première partition primaire, en partant du premier (1) bloc jusqu'au bloc 153.

Il peut y avoir quatre partitions primaires. Si vous en voulez plus de 4, l'une d'elle doit être une "étendue" (pas nécessairement la quatrième) et toutes les autres partitions sont appelées "logiques" et sont situées à l'intérieur de la partition étendue. Remarquez que la partition numéro 5 et la partition numéro 4 ont le même début. La numéro cinq est logique, la numéro 4 est étendue. Les logiques débutent toujours à 5, même s'il n'y en a pas 4 de primaires.

Voilà le listage de fdisk -u -l d'un autre disque :

Disque /dev/hda : 240 têtes, 63 secteurs, 2584

cylindres Unités = secteurs sur 1 * 512 octets

Périphérique Amorce Début Fin Blocs Id Système

/dev/hda1 * 63 10357199 5178568+ c Win95 FAT32 (LBA)

/dev/hda2 15452640 39070079 11808720 83 Linux

/dev/hda3 10357200 15150239 2396520 f Win95 Etdue (LBA)

/dev/hda4 15150240 15452639 151200 84 Lecteur C: caché OS/2

/dev/hda5 10357263 10463039 52888+ 83 Linux

/dev/hda6 10463103 10780559 158728+ 82 Echange Linux

/dev/hda7 10780623 15150239 2184808+ 6 FAT16

Les entrées de la table de partitions ne suivent pas l'ordre du disque.

2.3 Pourquoi y a-t-il un problème ?

Le problème est que tous les systèmes d'exploitation installés doivent partager les disques et, comme au démarrage, le BIOS peut seulement lire le premier, il doit y avoir ce qu'on appelle une "table des partitions" au tout début de ce disque. Cette partition est située dans le Secteur d'Amorçage Maître (Master Boot Record -MBR) côte à côte avec le chargeur de démarrage (boot loader).

N'importe quel mauvais emploi du MBR par n'importe quel OS cause des problèmes. En essayant d'installer n'importe quel système, répondre "oui" à une question du genre "partitionnement automatique" risque d'amener des ennuis... C'est particulièrement vrai avec Windows, surtout avec une installation d'un Windows adapté pour des marques particulières de PC (quand aucun vrai cd de Windows n'est fourni, comme avec beaucoup de portables). Mais c'est aussi vrai avec les nouveaux programmes "malins" (pas si malins !) d'installation de Linux fournis dans quelques distributions récentes.

3 Résoudre le problème

S'il vous plait, prenez garde! Suivre les explications données ici vous amènera à revenir à un système antérieur, en perdant entièrement celui que vous venez d'installer, s'il y en a un ! Vous devez choisir...

3.1 Le cas le plus simple

Tout est simple si vous avez à portée de la main:

* une disque (disquette ou CD) capable de démarrer un Linux autonome avec un fdisk disponible. La plupart des disques de secours de n'importe quelle distribution peuvent faire ça.

* une feuille de papier avec les impressions du fdisk -l et du fdisk -u -l.

C'est suffisant pour

1. démarrer Linux ;

2. démarrer fdisk /dev/hda (ou autre nom en fonction du disque à sauver) ;

3. Utiliser fdisk pour effacer (option d) toutes les partitions existantes sur le disque endommagé ;

4. utiliser fdisk pour créer toutes les partitions primaire (1-4) notées sur le papier ;

5. leur affecter le type approprié (option t) : 82 est pour Linux swap, 83 pour Linux principal (L vous donne la liste), 5 est du type étendu et doit être fait avant de créer des partitions logiques, c est pour Windows Fat 32 et f pour Windows étendue alors que 6 est pour Windows Fat 16.

6. créer des partition logiques.

Sur mon installation SuSe et à chaque fois que j'ai eu à le faire pour d'autres personnes, ça a donné de bons résultats.

Cependant, on m'a dit que certains fdisk peuvent couper des partitions sur la base de secteurs et non de cylindres. D'où la sortie papier du fdisk -u -l .

Pour utiliser la liste du fdisk -u -l, on doit démarrer fdisk -u . D'après moi, l'utilisation des secteurs comme limite est une très mauvaise idée, mais elle peut avoir une réelle utilité dont je ne suis pas au courant. Le problème est que avec les cylindres comme limites, il est très facile de deviner même si vous n'avez pas de sortie papier. Avec les secteurs, il y a beaucoup plus à deviner...

fdisk est un petit programme très malin.

Il y a beaucoup d'autres sortes de fdisk, mais je préfère toujours la version de base (je parle de celui de Linux, bien sur, pas des autres...).

(NdT: j'ai essayé le fdisk de Windows 3.1: il ne permet rien de tout ça : juste une perte de données.)

Soyez bien conscient que fdisk n'écrit rien sur le disque tant que vous n'avez pas tapé w et fait Entrée. Si vous craignez avoir fait une erreur, tapez q (quitter) or Ctrl C (^C) pour quitter sans risque.

Quand la nouvelle table des partitions est écrite, démarrez votre Linux. Il se peut que vous ne puissiez pas faire ça comme d'habitude: lilo peut aussi avoir été endommagé et vous aurez besoin d'un disquette de boot ou de démarrer depuis un CD (choisir l'option "booting the installed partition" -"démarrer la partition installée").

Si vous avez l'habitude de démarrer avec lilo, dès que vous être logé en root, tapez "lilo" et faites "Entrée" pour réinstaller votre chargeur de démarrage préféré.

Votre Linux devrait être là : testez-le. Essayez aussi de démarrer Windows si c'est possible. Si vous ne pouvez pas, il y a une (très petite) chance de pouvoir lire vos données depuis Linux, peut-être avec une lecture brute secteur par secteur. Si vous pouvez identifier le secteur de disque où sont vos données, utiliser dd permet de les copier sur un fichier. Ceci est sage pour du texte seulement. Cette récupération n'est PAS dans le cadre de ce mini-HOWTO.

3.2 Un cas pas aussi simple

3.2.1 À la main

C'est quand la solution précédente ne peut pas être appliquée, faute de sortie papier de fdisk ou si ça ne marche pas parce qu'elle n'est pas à jour.

D'abord, soyez conscient que tant que vous n'écrivez pas sur le disque (sauf avec fdisk), vous ne pouvez pas effacer vos données, donc vous pouvez faire un essai bloc par bloc. Ce que vous devez connaitre, c'est le début de la partition pour la démarrer. Si, disons, 153 ne convient pas, essayez 154, et ainsi de suite.

Ça peut être fastidieux, mais si vous vous rappelez approximativement la taille de la partition Linux, il y a une chance de réussir.

3.2.2 Infos données par Linux et autres astuces

Noyau

Si vous venez de détruire votre table des partition, mais que vous n'avez pas redémarré Linux, ne redémarrez PAS ! Vous pouvez encore extraire les informations sur les partitions chargées dans le noyau.

cat /proc/partitions donne

major minor  #blocks  name

    3     0   19535040 hda

    3     1    2096451 hda1

    3     2    4980150 hda2

    3     3          1 hda3      <----- ceci indique une partition étendue

    3     5    4980118 hda5

    3     6    4972086 hda6

hdparm

hdparm -g /dev/hda1

/dev/hda1: geometry     = 2432/255/63, sectors = 4192902, start = 63 (géométrie; secteurs; début)

Vous aurez besoin de faire un peu de conversions d'unités. "#blocks" ont habituellement une taille de 1Ko. "Sectors" sont des secteurs du disque, souvent de 512 octets. Mais d'habitude les outils de partitionnement de disque travaillent avec des cylindres comme unité (ici 255*63=16065 secteurs). En utilisant cette information, vous pouvez construire une nouvelle table des partitions.

Je connais le début de la partition, mais pas la fin.

Si vous connaissez le début d'une partition Linux, mais pas la fin, vous pouvez encore la monter, et en apprendre sur sa structure. Positionnez correctement le début de la table des partitions, et placer la fin sur quelque chose de très grand. Voyez si vous avez bien deviné avec :

e2fsck -n /dev/hd??

Vous pouvez même monter la partition et en vérifier la dimension :

mount -r /dev/hd?? /mnt

df -T

Tout ceci ne vous dira pas directement où commence la partition suivante, à cause de problèmes d'arrondis. Mais ça peut vous aider à vous en rapprocher. Assurez-vous d'utiliser les options "-n" et "-r" pour mettre le système en lecture seulement !!!

D'autres endroits où les informations sur les partitions sont conservées :

Certaines distributions enregistrent les informations sur les partitions dans un fichier. Bien sûr, vous ne pourrez probablement pas accéder à ce fichier quand vous voudrez. Mais à tout hasard :

SuSE: /var/lib/YaST/install.inf

(si vous vous en connaissez d'autres, s'il vous plait mailez au mainteneur de ce document).

3.2.3 gpart

Mais il y a un meilleur moyen si vous pouvez encore avoir accès au net ou si vous avez "gpart" sous la main. gpart est disponible dans la plupart des distribution, par freshmeat.net or directement sur [http://www.stud.uni-hannover.de/user/76201/gpart/||http://www.stud.uni-hannover.de/user/76201/gpart].

"gpart - guess PC-type hard disk partitions, " (devine les partitions type PC du disque dur) est la première ligne de la page de manuel de gpart (man gpart).

"gpart essaye de deviner quelles partitions sont sur un disque dur. Si la table des partitions primaires a été perdue, écrasée ou détruite, les partitions existent encore mais le système d'exploitation ne peut pas y accéder." C'est exactement ce qu'il nous faut.

gpart est un très bon outil.

Le problème est le suivant : le premier bloc de n'importe quelle partition est marqué. Mais il n'est jamais "dé-marqué" s'il n'est pas écrasé. Ainsi, de nombreux "premiers blocs de partitions" sont toujours existants sur un vieux disque et gpart essaye de faire de son mieux pour deviner quel est le bon. En fait, ce n'est pas trop difficile d'essayer, rien n'est écrit sur le disque par gpart.

Voilà le résultat de gpart sur le disque hdb qui a été vu précédemment :

root@charles:/home/jdd > gpart /dev/hdb

Begin scan...

Possible partition(Linux ext2), size(1200Mb), offset(0Mb)

Possible partition(Windows NTFS), size(1200Mb), offset(1200Mb)

Possible partition(Linux ext2), size(1004Mb), offset(2402Mb)

Possible partition(Windows NTFS), size(1600Mb), offset(4102Mb)

End scan.

Checking partitions...

* Warning: partition(OS/2 HPFS, NTFS, QNX or Advanced UNIX) ends beyond disk end .

Partition(Linux ext2 filesystem): primary

Partition(OS/2 HPFS, NTFS, QNX or Advanced UNIX): primary

Partition(Linux ext2 filesystem): primary

Partition(OS/2 HPFS, NTFS, QNX or Advanced UNIX): invalid primary

Ok.

Guessed primary partition table:

Primary partition(1)

type: 131(0x83)(Linux ext2 filesystem)

size: 1200mb #s(2457880) s(63-2457942)

chs: (0/1/1)-(152/254/61)d (0/1/1)-(152/254/61)r

Primary partition(2)

type: 007(0x07)(OS/2 HPFS, NTFS, QNX or Advanced UNIX)

size: 1200mb #s(2457880) s(2457944-4915823)

chs: (152/254/63)-(305/253/60)d (152/254/63)-(305/253/60)r

Primary partition(3)

type: 131(0x83)(Linux ext2 filesystem)

size: 1004mb #s(2056256) s(4919781-6976036)

chs: (306/61/49)-(434/60/47)d (306/61/49)-(434/60/47)r

Primary partition(4)

type: 000(0x00)(unused) size: 0mb #s(0) s(0-0) chs: (0/0/0)-(0/0/0)d (0/0/0)-(0/0/0)r

Comme vous le voyez, une partition primaire peut \^{e}tre récupéré, pour les étendues, ce n'est pas encore fait.

Des partitions Dos sont libellées "Windows NTFS" parce qu'elles ont été crées lors d'une tentative d'installation de Windows 2000 (une très horrible expérience!). "L'invalide" est, en fait, la partition étendue.

Avec ceci, on peut utiliser fdisk et tenter de re-créer la table des partitions (rappelez-vous, c'est sans risque étant donné que l'originale est déjà perdue).

gpart est mis à jour à une fréquence hebdomadaire :-) et ainsi de nouvelles versions peuvent être encore plus puissantes que celle que je connais.

Récupérer des partitions à l'intérieur d'une partition étendue :

Les informations sur les partitions étendues sont dispersées sur le disque, pas stockées avec les partitions primaires. Pour les récupérer, cela demande souvent plus de travail. La méthode est :

1. Rechercher le début de la première partition (en utilisant l'option gpart -k ) ;

2. Créer une entrée de partition primaire temporaire avec le vrai emplacement de début et un faux emplacement de fin (ceci peut vous amener à effacer une partition primaire si elle n'est pas valide- c'est sans risque si vous ne ré-utilisez pas les secteurs de la partition effacée) ;

3. Utilisez "e2fsck -n", "mount -r", et "df" pour déterminer le bon endroit de fin. Notez cette valeur (attention: lisez la man page de chaque programme mentionnée, et utilisez l'option lecture-seulement, vous ne voulez surement pas écrire sur votre disque avant que toutes les partitions ne soient au bon endroit) ;

4. Répétez cette méthode pour chaque partition à récuperer ;

5. Construire une nouvelle table des partitions correcte.

Si votre disque dur comporte des erreurs

Si votre disque dur comporte des erreurs, vous risquez d'avoir de réelles difficultés pour monter, vérifier ou utiliser des données (les erreurs de lecture du disque se mettent en travers). Gpart peut même ne pas le trouver. Mais si vous connaissez le début de la partition, vous pouvez facilement copier les données dans un fichier temporaire stocké sur un disque différent. Les secteurs avec des erreurs de lecture seront généralement remis à zéro avec cette méthode :

* Copier les données de la partition dans un fichier. Vous devez connaitre le bloc du début de la partition ;

dd if=/dev/hd?? of=/tmp/recover_hd?? bs=512 skip=XXXX count=YYY

XXX est le secteur de début et YYY le nombre de secteurs (peut être deviné).

* Monter le fichier comme un système de fichier loop (en boucle).

mount -r -t ext2 -o loop /tmp/recover_hd?? /mnt/recover

3.3 Le cas du "riche"

Partition Magic est un produit commercial, pas tellement bon marché étant donné le peu d'utilité qu'on peut en avoir (environ une centaine de dollars en France), mais est jouit d'une très grande réputation. Quoiqu'il en soit, je ne l'ai jamais utilisé et je ne vais pas le juger. On le dit capable de faire n'importe quoi avec des partitions, y compris les restaurer.
Ndt : Il est très commode d'emploi.

Le mini HOWTO Sauvetage de Partitions original de Ralf (partition-rescue mini HOWTO) était essentiellement basé sur l'utilisation de Partition Magic, donc je présume que c'est une très bonne solution si vous avez des donnée précieuses sur votre partition Linux et de faibles aptitudes sur Linux. Quoi qu'il en soit, il y a maintenant des versions très récentes de Partition Magic et je pense qu'il vaut mieux pour vous que vous lisiez le manuel.

4 Références

4.1 Auteurs

L'auteur de ce HOWTO est Jean-Daniel Dodin. Je peux être joint à [mailto:jdanield@dodin.net||jdanield@dodin.net] ou à [mailto:jdanield@linux-france.org||jdanield@linux-france.org].

Mon site Web est à http://www.dodin.net. Les pages Linux, qui ont le plus d'intérêt pour vous peuvent être trouvées à www.linux-france.org/article/jdanield.

Je veux remercier Rolf Klausen ( E-mail -qui ne répond pas-: rolfk@romsdal.vgs.no http://www2.romsdal.vgs.no/~rolfk/) qui a écrit le précédent mini HOWTO Sauvetage de partitions même si je l'ai récrit presque entièrement, il a eu la bonne idée le premier. En 2000, il ne répond plus à son e-mail. Si quelqu'un sait comment le contacter, merci de me le faire savoir.

Tous les autres membres de la communauté Linux et tous ceux qui soutiennent Linux et qui écrivent de la documentation et des programmes pour Linux et tous les auteurs du LDP et pratiquement n'importe quelle personne impliqué dans n'importe quoi qui a un rapport avec Linux. En particulier Linus B. Torvalds -c'est Le Roi !!!

Je veux aussi remercier Michail Brzitwa <mb@ichabod.han.de> d'avoir écrit !

Bryce Nesbitt <bryce at obviously dot com> a fait un très bon travail, "Linux own info" est de lui, de même que quelques améliorations mineures.

4.2 Dernière version

La dernière version de ce mini-HOWTO peut être trouvée sur mon site Linux, à www.linux-france.org/article/jdanield/


logo orthograhe recommandée

N.B. L'Académie française a approuvé à l'unanimité un certain nombre de rectifications.
Ces rectifications sont désormais inscrites dans les programmes du ministère français de l'éducation nationale (BO n°5 du 12 avril 2007).
Pour en savoir plus http://www.orthographe-recommandee.info/

Attention ! Ces rectifications ne sont PAS de simples tolérances, mais fixent la NOUVELLE orthographe de certains mots.